Investir dans les infrastructures est essentiel pour stimuler le développement économique, notamment dans les pays émergents. Cependant, les obstacles liés aux réglementations et à la politique peuvent souvent entraver ces efforts.
Malgré ces défis, il existe des exemples inspirants de coopération fructueuse. Le barrage de Natchigal au Cameroun est l’un de ces succès, grâce à une collaboration efficace entre les secteurs public et privé, ainsi que des bailleurs de fonds internationaux. Ce projet est cité comme un exemple de réussite de la coopération avec le groupe Banque mondiale.
En effet, une fois achevé, le barrage de Natchigal, d’une capacité de 420 MW, aura un impact socio-économique significatif dans le pays.
Il augmentera la capacité de production d’électricité du Cameroun de 30 % et portera la part de l’hydroélectricité dans la production d’électricité à environ 75 %.
En reconnaissance de ses mérites, ce projet a reçu le prix du meilleur projet mondial dans le domaine de la structuration des financements multilatéraux en février 2019, décerné par le magazine Project Finance International de Thomson Reuters.
Ce projet, dirigé par EDF en partenariat avec le gouvernement camerounais et la SFI, a réussi à surmonter divers défis, notamment en matière de risques financiers et politiques. La mise en place d’un cadre réglementaire solide, associée aux garanties de la MIGA contre les risques politiques et aux mesures de la Banque mondiale pour soutenir les obligations gouvernementales liées au projet, a été cruciale pour sa réussite.
Bien que Natchigal soit considéré comme une réussite dans le développement de projets, il est essentiel de reconnaître que l’attente à l’égard de ce barrage est bien plus importante. Il est tout aussi crucial de garantir que ce projet génère un impact réel en termes d’accès à l’énergie pour le pays, compte tenu des défis actuels liés à la disponibilité de l’électricité dans les foyers.